L'imposteur
(Julien Duvivier, 1944)

Gabin et Duvivier expatriés, le film ne garde hélas que ce statut de curiosité. La faute à un rythme lénifiant au possible: on se désintéresse rapidement de l'intrigue tant il manque ici d'une vraie vision artistique (la faute aux producteurs américains ?). Par ailleurs, si le thème de la rédemption est assez bien traité, les relents patriotiques (inhérents à un film de cette époque évidemment) frôlent l'indigestion et le manichéisme du scénario parait bien trop grossier. Dommage, le sujet méritait mieux.