La vallée de la terreur (Ignacio F. Iquino, 1955)
Ce petit polar espagnol recèle quelques qualités (un sens du cadrage prononcé, des références directes à la légion, la sécheresse du style, l'immoralité du personnage principal) mais ennuie à cause du faux rythme constant qui irrigue le récit. Les raccords sont un peu foireux, les acteurs pas formidables (malgré Viktor Staal, sorte de Lee Van Cleef du pauvre) et la fin parait trop vite évacuée. Reste l'originalité du film et des décors, assez peu vus au cinéma finalement.