L’amour à la mer
(Guy Gilles, 1965)

Les défauts entrevus dans Le pan coupé étaient donc déjà à l’œuvre dans le premier film du cinéaste. En résulte quelque chose d’éminemment prétentieux, où les dialogues sont assénés sans aucun sentiment. La construction du récit est totalement fragmentaire et artificielle, Gilles estimant sans doute que la désinvolture est une forme artistique. Le contexte algérien vue de métropole est évacué au profit de considérations amoureuses sans intérêt. Constamment léthargique.