La petite gare
(Boris Barnet, 1963)

Loin (mais pas trop) de la réalité soviétique, Barnet dépeint le quotidien campagnard d'une petite communauté troublée par l'arrivée d'un ingénieur en vacances. C'est drôle, rythmé, pétri d'humanisme et ça a le charme pudique et joyeux qu'on retrouvait dans son précédent film, Alenka. La présence des deux enfants illumine constamment cette oeuvre où l'individu, certes composante d'un ensemble, possède une véritable dignité. Les images sont par ailleurs très jolies, ce qui ne gâche rien.