Faubourg
(Boris Barnet, 1933)

Une chronique très juste de la Première Guerre mondiale. Le conflit est évidemment omniprésent mais le traitement s'affranchit d'un discours belliciste (fraternisation ouvrière universaliste oblige) et le cinéaste s'attache davantage à évoquer les prémices de la révolution bolchevique. La question des prisonniers allemands et cette idylle naissante entre l'un d'eux et une jeune femme russe apportent une émotion qui tranche avec des expérimentations sonores parfois saugrenues (balbutiements du cinéma parlant soviétique).