Le vase de sable (Yoshitaro Nomura, 1974)
Ce qui débute comme un film policier se transforme progressivement en un drame de la filiation et de l'identité bouleversant. Hérité de son origine romanesque, le montage perd dans un premier temps le spectateur avant d'atteindre une sorte de plénitude à mesure que le récit avance, gagne en complexité et en densité. Et ce jusque ces vingt dernières minutes remarquablement maîtrisées où la superbe musique d'Akutagawa accompagne un dénouement déchirant.