Ainsi soit-il (Gérard Blain, 2000)
Le dernier film de l'acteur-réalisateur emprunte, comme ses prédécesseurs, beaucoup à Bresson: composition de plans magnifiques et ascétisme de la mise en scène. On y retrouve également les thématiques chères au cinéaste comme la filiation, la solitude et la corruption. Ainsi soit-il est un film sec qui n'a néanmoins pas la puissance émotionnelle d'autres pamphlets tels que Le rebelle ou Jusqu'au bout de la nuit, non parce qu'il serait (schématiquement) très à droite, mais parce qu'il parait moins incarné. Une conclusion évidente à une filmographie précieuse.