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Big Racket (Enzo G. Castellari, 1976)
On aurait tort de ne voir dans ce film qu'un manifeste fascisant, pendant transalpin de Death Wish. Au-delà de la cruauté des images, du nihilisme particulièrement saisissant, Il grande racket donne à voir une Italie bien loin des images de carte postale. En ces années de plombs, chacun comprend que ce Castellari filme ce n'est pas seulement la question de l'auto-défense (ambigüe et donc intéressante), du racket ou du trafic de drogue, mais davantage un climat de violence et d'impuissance des forces de l'ordre. Une Italie qui connaissait en moyenne à l'époque pas moins de trois attentats par jour... Inoubliable et anarchique, comme sa mise en scène.