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Un coin tranquille à la campagne (Elio Petri, 1968)
Si la forme a un petit peu vieilli, il est incontestable que ce film d'avant-garde fascine. Dès l'introduction, expérimentale au possible, où l'image de l'artiste emprisonné dans un enfer consumériste est explicitement montrée à l'écran, le ton est donné. La musique bruitiste de Morricone n'est pas étrangère au sentiment de malaise éprouvé par le spectateur. Un coin tranquille à la campagne est une oeuvre saisissante d'audace qui ne manque pas de questionner. La distribution est cependant quelque peu handicapée par la présence de la très fade Vanessa Redgrave ; Franco Nero est en revanche très bien.