The Last Movie (Dennis Hopper, 1971)
La narration est foutraque et le propos difficilement intelligible de prime abord mais le film maudit de Dennis Hopper est pourtant passionnant. En premier lieu parce que le dépaysement provoqué par l'incroyable nature péruvienne constitue un choc esthétique qui tranche avec les grands espaces nord-américains. Puis c'est la liberté du montage, du propos et des situations, sous influence clairement illicite, qui favorise l'impression permanente d'être face à un film à nul autre pareil. Ce qu'on a appelé par commodité le Nouvel Hollywood a rarement été aussi loin dans l'affranchissement des règles et des logiques commerciales. Déroutant et superbe à la fois !