Sans mobile apparent (Philippe Labro, 1971)

Le rythme est soporifique, la direction d'acteurs tutoie le catastrophique et Nice n'est même pas mise en valeur. Philippe Labro, qui s'est un temps pris pour l'héritier Melville, ne maîtrise absolument pas son sujet. On notera cependant le plaisir de retrouver des acteurs de renom (pas toujours bons hélas, Trintignant en tête) pour atténuer la déception à la vision de ce polar mal foutu et parfaitement anecdotique.