La femme aux maléfices (Nicholas Ray, 1950)

Les acteurs sont épatants, la mise en scène élégante mais l'ensemble est terriblement convenu. Les peines de cœur, l'arrivisme de la grande bourgeoisie, tout ça est d'un ennui insondable. La filmographie de Nicholas Ray recèle de bien des pépites, de fulgurances qui marquent durablement le spectateur, mais il n'est pas parvenu (n'a pas cherché ?) ici à transcender son sujet. On est bien loin de ses plus grandes réussites.