Rosy la Bourrasque (Mario Monicelli, 1980)

Un Monicelli en mode mineur qui manque d'écriture (on peine à retrouver la verve critique et comique du duo Age/ Scarpelli) et de sérieux dans la mise en scène (c'est parfois franchement le bazar). On sent que, pour le cinéaste, Rosy la Bourrasque est une œuvre récréative même s'il suit l'histoire d'amour de deux beaux personnages marginaux (un boxeur retiré des rings et une catcheuse poids-lourd). On retiendra surtout les décors froids et grisâtres et la belle scène finale dans le port de Rotterdam. Pas déplaisant.