Remous (Edmond T. Gréville, 1935)
Rarement à ma connaissance le cinéma français de cette époque n'aura évoqué aussi frontalement l'impuissance masculine et le désir féminin. La qualité des images, malgré quelques plans symboliques d'un goût assez douteux, permet à Gréville de renforcer le drame intérieur que vit le couple interprété par Jeanne Boitel et Jean Galland (tous les deux superbes). La fin, qui exprime admirablement à la fois l'amour perdu et l'amour impossible, est d'une beauté stupéfiante.