Le marquis s'amuse (Mario Monicelli, 1981)

Un petit bijou. Le prétexte historique de l'occupation des troupes napoléoniennes est l'occasion d'une étude satirique des mœurs romaines et plus largement de l'identité italienne. Sordi, qui a participé à l'écriture du scénario, est évidemment prodigieux. Les choix de réalisation sont parfois un peu discutables mais le propos est tellement percutant et le résultat hilarant que tout ceci passe au second plan. Ce Monicelli tardif n'a pas l'ampleur des chefs-d'oeuvre que sont La grande guerre ou Un bourgeois tout petit petit mais il s'impose comme l'un des ultimes incontournables de la comédie italienne.