Les caïds (Robert Enrico, 1972)

Amitiés masculines et droiture chez les malfrats. Un problème de taille: José Giovanni n'est pas au scénario et l'épaisseur des personnages s'en trouve toute diminuée. Le film est ainsi une succession de poncifs sur l'honneur et de facilités scénaristiques. La mise en scène tutoie parfois le ridicule (la fin) et on se serait volontiers passé de cette campagne de promotion pour Rémy Julienne et ses "exploits" automobiles.