I nostri sogni (Vittorio Cottafavi, 1943)
En moins de 70 minutes, I nostri sogni (littéralement "nos rêves") dresse portrait plutôt flatteur (à première vue) des gens modestes sans pour autant se dépêtrer d'une morale passablement conservatrice. Si les artifices de la fable sont parfaitement en place (et intelligemment exploités reconnaissons-le), si la conclusion surprend par son calme et un certain désenchantement, on ne peut encore une fois pas se satisfaire totalement de la passivité du peuple face à l'hypocrisie bourgeoise qui inonde le cinéma mussolinien.