
La belle espionne (Raoul Walsh, 1953)
Un habile film d’aventures. Il faut dire que le duo Borden Chase au scénario et Walsh à la mise en scène est caractéristique d’une époque aujourd’hui vraisemblablement révolue où le divertissement n’était pas incompatible avec l’ambition artistique. En moins de 90 minutes, les auteurs déploient une intrigue certes cousue de fil blanc mais dont les articulations sont fluides et qui bénéficie du charme du couple vedette (Yvonne De Carlo est décidément l’une des plus belles actrices du cinéma hollywoodien). Un bon moment.