
Sexy Beast (Jonathan Glazer, 2000)
Pour son premier film, Glazer fait déjà la preuve de son incontestable sens de la mise en scène. Le générique impose la patte d'un auteur sûr de sa maîtrise et de son style. Mais, entre son scénario à l'intérêt très secondaire et l'absurdité de certains dialogues, on a tout de même l'impression d'être surtout face à un film de petit malin. Si bien que Sexy Beast, malgré ses réelles qualités, semble finalement aussi gratuit (en témoigne le sort réservé à Ben Kingsley) que terriblement anecdotique.