Prends la route
(Jean Boyer, 1937)

Une comédie pétillante où les talents de Boyer et Van Parys s'accordent avec bonheur. C'est léger, malicieux et d'un charme évident. On assiste à cette opérette filmée le sourire aux lèvres, l'abattage des comédiens (le duo Pills-Tabet est parfait) et la finesse de l'écriture étant les principales qualités de Prends la route. Toute artificielle qu'elle soit, l'histoire n'en a pas moins un très agréable parfum de liberté. Le parfum d'un film qui, à l'heure du Front Populaire, invite toutes les classes sociales à se côtoyer sur les routes de France.