Un baquet de sang
(Roger Corman, 1959)

Derrière ce petit film de série rempli d'ironie macabre, Corman s'en prend à une société de faux-semblants, au monde de l'art et aux soi-disants marginaux (voir la très insupportable et très drôle tirade inaugurale, pensum gauchisant tourné justement en dérision). Entre la folie du personnage principal et ce petit microcosme artificiel, une jeune femme sort du lot, modèle de droiture et de pureté. Les acteurs ne sont pas tous géniaux mais la BO jazzy est très agréable.