
Tout est à vendre (Andrzej Wajda, 1969)
Évoquant le deuil (c'est en partie un hommage à Zbigniew Cybulski, l'acteur inoubliable de Cendres et diamant) et la création, le film est très cérébral. Trop même. Malgré quelques jolies scènes (la course avec les chevaux, le coucher de soleil), l'aspect théorique et auteurisant finit par lasser. L'absence de la vedette révèle en réalité l'absence d'une véritable colonne vertébrale. Chichiteux, bavard et très loin des œuvres les plus abouties de Wajda.