Le fils de personne (Raffaello Matarazzo, 1951)
Un mélodrame parmi les plus aboutis de Matarazzo. Certes, le scénario parait cousu de fil blanc et ne s'encombre pas de quelques facilités mais la mise en scène, toute en sobriété, s'accorde parfaitement avec le sujet traité. Deux séquences emportent l'adhésion: celle de l'incendie où le nouveau-né est censé disparaître et le dénouement où l'enfant dont l'identité est enfin révélée est victime d'un accident dans les carrières. La tragédie est alors à son paroxysme. Bon film.