L'aigle des frontières (Allan Dwan, 1939)
L'histoire de Wyatt Earp et de Doc Holliday vue par Dwan est probablement l'une des plus attachantes. Au-delà du classicisme (dans le sens noble du terme) de la mise en scène, c'est la mélancolie du ton, à la fois détachée et profondément tragique, qui séduit. Le cinéaste est aussi un conteur : un plan, une réplique, un regard suffisent à dynamiser le récit sans jamais oublier de le rattacher à la légende. Frontier Marshal est une sorte d'idéal disparu d'un certain cinéma hollywoodien.