La veine d'or
(Mauro Bolognini, 1955)

Rien n'aide à considérer le troisième film de Bolognini, réflexion œdipienne finalement assez creuse, comme une œuvre intéressante. L'argument narratif (l'amour exclusif d'un fils pour sa mère empêchant le remariage de celle-ci) est un point de départ prometteur mais le développement pâtit d'une dramaturgie pesante et sursignifiée. La musique, à l'avenant, ajoute à ce sentiment d'un film mal maîtrisé, victime de la mode psychologisante qui sévissait alors. Tout jeune acteur, celui qui n'était pas encore Terence Hill n'est pas mauvais.