![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheoSBp-_ph3WKfy0zOiVanXL2ATK2b3FTgrnnRqigQgTc8Ajo5XdPDfp2wVh6YiQFQdeC3PLTya-7xU4-9A0xQgZhZvG0lbCkgLXVixU6WVrjNjXB5zTUd7kk77eGDoDLcVKvndPtbYFFU8Pe2AwBlwFWIKzO-7eykRenUGoT0KdN2HKIN6n-t3zFnM0-G/s1600/les_indiens_sont_encore_loin.jpg)
Les indiens sont encore loin (Patricia Moraz, 1977)
Ce qui aurait pu être une chronique amère sur le mal-être adolescent et la perte des illusions s'avère être un affreux pensum post soixante-huitard plombé par des dialogues désincarnés. Tout sonne faux ici et, près de cinquante ans après, parfaitement risible et déconnecté. Plusieurs scènes paraissent interminables (la palme revenant sans doute à celle où Nicole Garcia prend la parole) et seules les dernières minutes, où l'on voit Isabelle Huppert se perdre dans l'immensité blanche, font office de fulgurance.