Les indiens sont encore loin
(Patricia Moraz, 1977)

Ce qui aurait pu être une chronique amère sur le mal-être adolescent et la perte des illusions s'avère être un affreux pensum post soixante-huitard plombé par des dialogues désincarnés. Tout sonne faux ici et, près de cinquante ans après, parfaitement risible et déconnecté. Plusieurs scènes paraissent interminables (la palme revenant sans doute à celle où Nicole Garcia prend la parole) et seules les dernières minutes, où l'on voit Isabelle Huppert se perdre dans l'immensité blanche, font office de fulgurance.