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On a volé un tram (Luis Buñuel, 1954)
La force de ce film modeste dans ses effets est de parvenir à dresser un portrait sans fard de la société mexicaine, en particulier celle des plus modestes, tout en évitant l'écueil du misérabilisme. Chaque arrêt du tram est le prétexte à une saynète abordant avec ironie les maux d'une capitale en pleine mutation. On pense bien sûr au réalisme italien mais Buñuel y apporte une touche toute personnelle, entre comédie sociale et parenthèses surréalistes. Méconnu mais très intéressant.