Club Havana
(Edgar G. Ulmer, 1945)

La pauvreté des moyens n'empêche pas Ulmer de réaliser un bon petit film (à peine plus d'une heure) où l'argument policier (un assassin libéré faute de preuve est reconnu par l'un des convives d'un club) n'est finalement pas le plus important. On y suit avec une égale concision plusieurs personnages aux motivations et aspirations différentes, la mise en scène apportant un liant remarquable à cet ensemble très équilibré. Seules les parties musicales ont peu d'intérêt.