Passions juvéniles (Ko Nakahira, 1956)

Finalement, ce ne sont pas vraiment les rapports entre les deux frères qui intéressent Nakahira dans ce premier film assez réussi. On prend la mesure du caractère sociologique de Passions juvéniles lors d'un échange entre les jeunes oisifs, sans idéal et incapables de prendre leur vie en main, rejetant la faute sur la génération précédente, forcément coupable. La narration est bien tenue et la mise en scène rigoureuse, jusqu'à ce final inattendu, d'une violence inouïe.