Ça commence à Vera Cruz
(Don Siegel, 1949)

Pas le film le plus abouti du pourtant excellent Don Siegel. Le charme du couple vedette et l'intrigue ramassée en 70 minutes ne suffisent pas à transcender une histoire sans grand intérêt. Les amateurs de polars urbains secs et violents seront probablement déçus par le ton par trop décontracté (fort heureusement, William Bendix amène sa présence et de la dureté). La mise en scène manque de personnalité et ce ne sont pas les quelques bourre-pifs et poursuites sur les routes mexicaines en terre battue qui changeront le constat: The Big Steal est très moyen.