Trois milliards d'un coup
(Peter Yates, 1967)

Le film qui ouvrit à Yates les portes d'Hollywood et on peut comprendre pourquoi. Efficacité du récit, maîtrise complète de la mise en scène, vraie personnalité derrière la caméra, réalisme des situations... le cinéaste est très à l'aise. Mais ce qui fait surtout le prix de Robbery, c'est l'attention portée à la psychologie des personnages et leurs rapports. Les agissements des malfrats ne sont jamais valorisés mais disséqués avec précision. Et pour ne rien gâcher, Stanley Baker est évidemment excellent.