Chantage
(Kinji Fukasaku, 1966)

Un monument au sein de l'imposante (et inégale) filmographie du cinéaste ! Par la densité dramatique, la puissance du montage et de la réalisation ainsi que par l'excellence des acteurs et son écriture, Odoshi est un très grand polar. L'inventivité permanente de la mise en scène et la dureté de certaines séquences en font un film inoubliable. Qu'on songe seulement à ces quinze dernières minutes haletantes et au dénouement ! Un modèle du genre, à situer quelque part entre les films noirs de Fuller ou Aldrich et Entre le ciel et l'enfer de Kurosawa.