Si Versailles m'était conté
(Sacha Guitry, 1954)

Comme c'est une fresque, ça dure des plombes (2h45 tout de même) ; comme c'est Guitry, l'élégance du propos n'a d'égal que le statisme de la mise en scène. C'est une sorte de précis d'histoire pour les nuls, avec tous les raccourcis et libertés possibles, porté par une pléiade d'acteurs de renom et, surtout, l'amour inconditionnel de l'auteur pour son pays. Finalement, c'est un grand combat entre l'indulgence et l'ennui pour ce film qui, d'après un procédé similaire, parait beaucoup moins réussi que Remontons les Champs-Elysées.