Les innocents charmeurs (Andrzej Wajda, 1960)
C'est curieux de prime abord, sans véritable rythme ni colonne vertébrale mais ça parait pourtant touché par une certaine grâce. C'est un émouvant portrait d'une jeunesse qui fait face à un avenir incertain et qui exprime malgré tout cette soif de vivre que la Nouvelle Vague polonaise aura régulièrement mise à l'écran. Touchante aussi cette histoire d'amour qui naît sous nos yeux. La belle photographie et la bande-son jazzy sont à ajouter au crédit de ce joli film.