L'éclair (Mikio Naruse, 1952)
Un drame discret, ne disant pas son nom, qui met en scène une famille étouffante et dissemblable (une mère et quatre enfants tous issus de pères différents). C'est un peu nébuleux au début mais rapidement, les enjeux deviennent plus clairs. Le décor participe à cela: des intérieurs fermés pour signifier l'emprisonnement de la jeune héroïne (lumineuse Hideko Takamine) qui doit supporter les errements de ses proches, une demeure ouverte avec un beau jeune homme jouant du piano en guise de voisin lorsqu'elle s'émancipe. Beau et subtil, à l'image de cette fin superbe où toute rancune est évacuée.