Sans défense (Michel Nerval, 1989)
S'il est émouvant et grave sur le fond (enlèvement d'enfant, réseaux de prostitution), avec un Galabru très touchant en grand-père dévasté, le film tutoie en revanche le catastrophique sur la forme: aucun rythme, une mise en scène insignifiante, une bande originale aussi tarte qu'envahissante. C'est peu dire qu'il y avait mieux à faire avec un tel sujet.