Quartier interdit
(Emilio Fernandez, 1950)

Quelques séquences par trop doloristes (qu'on songe à l'entrevue mère-fils en prison, à grands renforts de larmes) ne nuisent pourtant pas à la portée de ce beau film sur l'émancipation (la fin, superbe d'optimisme). La nature réaliste du récit y est pour beaucoup, les bas-fonds étant présentés crûment avec autant de violence que de dignité. La belle photographie, signée du grand Gabriel Figueroa, n'est pas sans rappeler le film noir américain.