Muriel fait le désespoir de ses parents
(Philippe Faucon, 1995)

La filiation avec le cinéma de Rohmer est évidente. Le film paraît hors du temps, avec une narration qui efface discrètement tout repère temporel (deux ou trois cartons indicatifs pas plus), ce qui permet au cinéaste de se concentrer sur les émois des personnages. Seulement, les acteurs sont très mauvais ; la palme revenant à Catherine Klein, aussi insupportable que des actrices rohmériennes telles que Marie Rivière (qui joue sa mère, pas de hasard) ou Pascale Ogier. La réalisation n'est pas des plus abouties.