![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNSyq7W0kD6VEiAly4q7UFh94LimAo6Ef4-7DeXVftHALngnFiG19BidKemWZndMnGWU-IkJJpL1bLbTtzE08ew3sVR_eDqSrGWsNpMO4DC8q2GFXwtapKNZBK2uGGxWITe_SpQ_nC630sp53QQH1G4QvzkJskCzsFCznvDQFQ23l9rpxavhRjK1yLMA/s1600/sob-blake-edwards-1981-L-1.jpeg)
S.O.B. (Blake Edwards, 1981)
La violence du pamphlet à l'égard des studios et du système de production hollywoodien n'a d'égale que la beauté avec laquelle Blake Edwards traite l'amitié, peut-être l'unique valeur qui n'a pas été encore corrompue par le système. En témoigne cette superbe scène des funérailles vikings. Et quels acteurs ! Si elle n'atteint pas les sommets de drôlerie et de tendresse de Ten, le chef-d'œuvre du cinéaste, cette satire s'inscrit avec évidence au sein de sa période la plus réussie (79-89) et, pourtant, la moins célébrée. Un paradoxe pas si étonnant que ça.