Mon chien et moi (Richard Fleischer, 1947)
Le deuxième film de Fleischer est une œuvre mignonne à l'image de sa jeune actrice, une gentille fable sur la petite ingénue campagnarde qui vient bousculer la bienséance citadine. L'efficacité du récit, grâce notamment à la concision du montage, compense les facilités scénaristiques. On notera tout de même que, si les rapports de classes en noirs et blancs ne sont pas effacés, il n'est nullement question de races ici. Une vision progressiste qui fait honneur à la RKO.