Condenados a vivir
(Joaquin Luis Romero Marchent, 1972)

Le film fait bien évidemment penser au Grand Silence mais la comparaison s'arrête aux paysages enneigés car l'ensemble est bien plus bancal, pour ne pas dire excessivement faible. La faute à la nullité de l'interprétation, la nonchalance de la mise en scène ou encore au manque de tenue de la narration. Pourtant, le nihilisme et son côté jusqu'au-boutiste du propos peuvent séduire. Un western européen qui comporte tous les excès de ce type de productions sans, hélas, posséder un sous-texte susceptible de transcender un scénario motivé seulement par la violence.