La proie des vierges (Francesco Mazzei, 1972)
Le titre français racoleur dessert ce giallo rare, unique réalisation de son auteur. Au-delà du décor (une abbaye) et des ingrédients inhérents au genre (prêtre défroqué, meurtres à l'arme blanche, nonnes belles à se damner...), le film développe une ambiance des plus réussies, faisant la part belle non à la surenchère visuelle mais au hors-champ, aux pièces exiguës. L'idée qui consiste à faire de l'enfant un personnage déterminant dans la résolution de l'intrigue ajoute à l'angoisse de certaines séquences. Belle découverte.