Les filles de Grenoble (Joël Le Moigné, 1981)
Est ici confirmée la loi d'airain selon laquelle un sujet fort ne peut pas faire un bon film sans personnalité ni sens de la mise en scène. Ainsi, au-delà de la noblesse de l'entreprise et d'un certain réalisme brut (le viol collectif, assez choquant), le traitement est tellement pataud que l'ensemble s'en trouve hélas considérablement altéré. Un sujet sensible sans sensibilité, du cinéma sans aucune prétention artistique.