Dog Eat Dog (Paul Schrader, 2016)
Du superbe roman d'Edward Bunker, Schrader a évacué toute la réflexion sur le Mal et la psychologie des personnages. Restent la violence sourde et l'amoralité des personnages dans une débauche de clichés sur des assassins stéréotypés: le cinglé, la brute et le cerveau. Ramassant l'intrigue sur 90 minutes, le cinéaste a jugé que l'efficacité du récit était primordiale (avec toute la complaisance que cela induit), au détriment, hélas, d'une étude des bas-fonds et de la délinquance. Vulgaire et décevant.