Enfants des courants d'air (Edouard Luntz, 1959)
Les bidonvilles du nord de Paris filmés avec un vernis ultra-réaliste. Les acteurs sont amateurs ce qui ajoute à l'aspect documentaire du récit. A travers les yeux d'un enfant de 8 ou 10 ans, le réalisateur capte des instants de vie entre toilette dérisoire, jeux dans les terrains vagues, habitations précaires, la détresse d'un enfant démuni face au malaise de son grand-père... jusqu'à cet appel final déchirant. Vingt-cinq minutes belles et glaçantes.