Le point de non-retour
(Ringo Lam, 1991)

Un petit Lam, peu inspiré et pour tout dire assez fainéant. Si le rythme du récit n'est pas en cause (le cinéaste sait tenir une intrigue), le scénario est cousu de fil blanc, l'humour d'une lourdeur conséquente (jamais vulgaire mais des effets comiques éculés) et la dénonciation de la corruption finalement bien timide. En définitive, tout repose ici sur la bonhomie de l'acteur principal (par ailleurs limité), aimable restaurateur dodu qui maîtrise les arts martiaux. C'est peu.