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Biquefarre (Georges Rouquier, 1983)
Près de quarante ans après le formidable Farrebique, Rouquier pose à nouveau sa caméra au sein de la ferme familiale pour y prendre le pouls du quotidien paysan. Aux espoirs de lendemains heureux grâce à la modernisation, le cinéaste oppose d'autres problématiques, inhérentes à celle-ci: spéculation, appauvrissement des sols, pollution... On retrouve les mêmes qualités à Biquefarre qu'à son aîné, fonctionnant comme un miroir inversé. Le ton se veut résolument plus triste, en témoignent ces dernières images dans le cimetière, symboles d'une paysannerie condamnée.