Au pan coupé
(Guy Gilles, 1968)

Il serait injuste de ne pas reconnaître les qualités esthétiques du Pan coupé, Guy Gilles ayant un talent indéniable pour composer ses images, et l'authenticité des sentiments qui l'inondent. Le problème vient davantage de la structure narrative, complètement artificielle, ainsi que des dialogues, trop littéraires et désincarnés. En résulte un film intellectuel qui agace plus qu'il ne fascine et dans lequel la modernité ressemble hélas un peu trop à de la prétention.