L'avant-dernier film du réalisateur soviétique est un petit bijou d'humanité et de sensibilité. Ce trajet en camion au milieu des steppes kazakhes est le prétexte pour chaque protagoniste d'exposer les raisons de sa présence parmi les passagers. Tous les récits de se valent pas mais la foi inébranlable de Barnet en ses personnages (même les plus antipathiques de prime abord) a quelque chose de rafraîchissant. La mise en scène, les couleurs et la composition des cadres sont épatantes de maîtrise, confèrant à Alenka un caractère proprement lumineux.