Simon du désert
(Luis Buñuel, 1965)

Satire particulièrement iconoclaste et amusante dans laquelle Buñuel, une fois de plus, détourne le symbole et le sacré pour accoucher d'un film surréaliste, presque cauchemardesque. La présence de Sylvia Pinal, incarnant le diable, dynamise le récit et l’entraîne dans un surprenant (et radical) changement d'espace-temps. Ces derniers instants révèlent toute la personnalité du cinéaste pour qui la religion fascine autant qu'elle trompe. L'ultime film de sa période mexicaine est très intéressant.